Le viseur d'un appareil photo télémétrique couvre un champ de vision plus grand que les cadres de visée collimatés qu'il affiche. "Cela permet d'anticiper !", dit-on. Aux dernières nouvelles, les photographes de sport mécanique n'ont pas de problèmes d'anticipation avec des bolides lancés à 300 km/h, et ils n'utilisent pas de télémétriques.
Pour anticiper il suffit de bouger un peu l'appareil, ou de lever la tête. Pas besoin d'un viseur large.
Le soucis qu'entraine les viseurs bâtards des télémétriques est que leur champ de vision n'est ni adapté aux grand-angles inférieurs à 28mm, ni aux focales longues supérieurs à 90mm.
En effet, le cadre de visée sera, respectivement, trop grand ou ridiculement petit. Pour un appareil qui se veut être un outil de précision pour photographes exigeant c'est assez risible.
Plusieurs solutions, ma foi pas mal comiques, s'offrent alors à vous: acheter un deuxième appareil avec un grossissement différent, ou bien équiper celui que vous avez avec tout une armada de viseurs externes ou de goggles. En plus de rendre très saillant votre appareil, praticité et précision sont au rendez-vous.
Ajoutons qu'autres les soucis des cadres non adaptés, de la non-possibilité de visualiser la profondeur de champs, etc, des soucis de parallaxes se posent lors des plans rapprochés ou macro...
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